Grippe aviaire La force d'intervention sera un "beau symbole pour l'Europe"
Une force d'intervention européenne contre la grippe aviaire, proposée par la France, sera "un beau symbole de l'Europe", a déclaré vendredi 20 janvier le ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau.
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Le ministre a souligné la nécessité de se doter "d'une force d'intervention contre la grippe aviaire", lors d'une visite d'un élevage d'oies dans la localité de Saint-Martial-sur-Né (Charente-Maritime) avec son homologue autrichien Josef Pröll. "Au lieu d'aides purement financières, nous allons prendre des équipes de vétérinaires et de spécialistes européens, qui sont très bien formés, et nous allons les envoyer dans des pays où ils ont des problèmes, la Turquie, l'Indonésie, le Vietnam et la Chine". "Cela sera un beau symbole de l'Europe", s'est félicité le ministre devant quelques journalistes.
Berlin et Paris doivent discuter de la formation d'une "force d'intervention" contre la grippe aviaire au cours de la rencontre des ministres de l'Agriculture de l'Union européenne lundi à Bruxelles, a annoncé vendredi une porte-parole du ministère allemand concerné. Cette force d'intervention, proposée par le Premier ministre français Dominique de Villepin mercredi à Berlin, vise notamment à l'uniformisation des contrôles aux frontières de l'UE, a précisé à l'AFP la porte-parole. D'autres pays pourront y être associés par la suite. M. Bussereau a également qualifié de "décision technique" le fait que, pour la première fois de son histoire, le Salon de l'Agriculture de Paris, prévu du 25 février au 5 mars, ne pourra pas accueillir de volailles.
"C'est une décision technique que je n'ai pas prise mais que je comprends, c'est dans la logique de mesures de confinement dictées par le principe de précaution", a-t-il précisé. Son homologue autrichien a de son côté souligné que la visite d'un élevage d'oies était "symbolique". "Nous allons nous mettre du côté des exploitants, des fermiers de volailles en Europe. On va faire tout ce qui est nécessaire pour que ce grave problème soit écartée de nous en Europe et pour protéger les populations comme les animaux", a-t-il conclu.
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